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KIRIKOU

Dernière mise à jour : 28 mai 2023

Kirikou est un personnage de fiction. Kirikou est un enfant vivant dans un village africain imaginaire. D'une taille minuscule, tout nu et très rapide, il se distingue par sa bonté et sa grande intelligence qui lui permettent d'apporter toutes sortes de bienfaits aux habitants de son village.

Inspiré d’un conte africain 

Dans l’histoire d’origine, il est question d’un enfant qui naît seul sans l’aide de sa mère, se lave par ses propres moyens et va aussitôt combattre une sorcière qui menace son village. Doté d’aussi grands pouvoirs qu’elle, il finit par la tuer.



Par ailleurs, Kirikou est un personnage de fiction créé par le réalisateur français Michel Ocelot dans le long métrage d'animation Kirikou et la Sorcière (1998).


Films d'animation

Kirikou et la Sorcière de Michel Ocelot

« Kirikou n'est pas grand, mais il est vaillant » : le refrain de la chanson qui ponctue le premier long métrage d'animation de Michel Ocelot pourrait également servir à décrire le film lui-même.

S'inspirant d'un conte d'Afrique de l'Ouest, il narre l'histoire d'un petit garçon tellement volontaire qu'il parle dans le ventre de sa mère avant de s'enfanter tout seul. La sorcière Karaba a jeté un sort sur son village : la source est asséchée, les villageois rançonnés et les hommes enlevés. Kirikou veut découvrir « pourquoi Karaba est méchante », afin de délivrer le village de son emprise.

Karaba est une sorcière dont on croyait qu'elle tuait les hommes en les mangeant. Cette rumeur a commencé juste avant la naissance de Kirikou, elle a donc effrayé toutes les femmes, les enfants et les hommes.

Après la naissance de Kirikou, il n'a pas cru la rumeur à son sujet et pourquoi elle est diabolique. Bien que la rumeur soit un mensonge, il a été révélé qu'elle avait transformé les hommes en ses esclaves appelés fétiches. Kirikou rencontre d'abord la sorcière en se faisant passer pour un chapeau magique pour empêcher son oncle de se rendre. Plus tard, Karaba tente d'utiliser à la fois un bateau et un arbre pour capturer les enfants du village, mais Kirikou les sauve.

Kirikou décide de chercher son grand-père, le vieil homme sage de la montagne interdite pour apprendre à vaincre Karaba. Trompant le fétiche sur le toit en se déguisant en oiseau, il traverse le territoire de Karaba jusqu'aux montagnes interdites. Son grand-père révèle que Karaba est devenue méchante parce qu'elle a été torturée par une foule d'hommes qui lui ont percé une épine empoisonnée dans le dos, lui causant une immense douleur mais lui ont également donné de grands pouvoirs. Croyant qu'il pourrait sauver Karaba, Kirikou distrait d'abord les fétiches avant de creuser sous la base de Karaba et prend les bijoux volés. Karaba envoie son serpent dans le trou, mais Kirikou le trompe pour qu'il se retourne avant de s'échapper dans une forêt. Enragée, Karaba poursuit Kirikou pour l'achever elle-même.

Sous l'arbre à pain, Kirikou enterre les trésors. Karaba arrive et déterre la marchandise, ignorant que Kirikou s'est caché en grimpant vers le haut. Avec elle distraite, Kirikou saute sur le dos de Karaba et retire l'épine, la libérant de sa malédiction. La libération de sa douleur ravive toutes les plantes fanées. Karaba offre à Kirikou quelque chose en remerciement de l'avoir sauvée et il demande sa main en mariage. Elle a refusé les deux en raison de son jeune âge et elle ne voulait pas être une femme esclave. Kirikou demande que si elle peut faire de lui un adulte, il lui donnera à la fois amour et liberté. Satisfait, Karaba embrasse Kirikou et il devient adulte.

Lorsque Kirikou est retourné dans son village avec Karaba, les gens avaient naturellement encore peur et ont essayé de les chasser, mais quand ils ont compris que l'homme adulte était Kirikou et qu'il protégeait d'une foule de femmes et d'enfants, ils se sont arrêtés. Le grand-père de Kirikou arrive avec des batteurs, révélant à Kirikou que Karaba n'a pas mangé les hommes, les transformant plutôt en objets esclaves. Avec tous les hommes disparus revenus à la normale et rendus à leurs familles, Kirikou et Karaba partagent une étreinte passionnée.

Le principal attrait du conte Kirikou ne réside pas dans une morale délivrée in fine, mais davantage dans la démarche du petit héros : plutôt que d'accepter les réponses résignées des villageois, il cherche à comprendre « pourquoi ». Sa quête sera à la fois parcours initiatique et lutte contre les forces du mal : c'est l'aventure compliquée de l'émancipation de l'Afrique, qui doit cesser de subir et prendre son destin en main.

Les « anciens » ne sont pas tous des « sages » : le grand-père de Kirikou contraste avec le vieillard craintif et radoteur du village. Le héros éponyme est un gamin prétentieux, arrogant, parfois peu sympathique. Au sein d'une fable sur le sort de l'Afrique se niche donc également une réflexion sur les rapports entre les sexes. « Kirikou est petit, mais il peut beaucoup. »

Tel que nous pouvons le voir à la télévision, Kirikou apparaît dans trois œuvres d'animation différentes :

Les personnages du film :

Karaba (la sorcière) : Karaba ressemble à l'apparence d'une belle femme africaine d'âge moyen. Elle modèle ses cheveux en une série de longues pointes, semblables à des rayons jaillissant de sa tête. Son seul vêtement consiste en un pagne colorée ornée de motifs géométriques, alors qu'elle est nue sur la partie supérieure de son corps. Elle porte un collier et des boucles d'oreilles en or et orne le reste de son corps de plusieurs bijoux placés sur ses bras, son cou, son front et autour de ses mamelons. Ses yeux sont rouges avec des iris noirs. Après avoir été guérie du poison de l'épine, ses yeux deviennent blancs avec des iris noirs et son visage se libère des rides irrégulières.



Les fétiches (de Karaba) : leur rôle dans le film est d'exécuter tous les ordres donnés par leur vénérée maîtresse Karaba.


Mais dans la vie réelle, selon Larousse,  un fétiche est un objet culturel auquel sont attribuées des propriétés surnaturelles bénéfiques pour son possesseur.

Fétiche anthropomorphe Ada



Que devrais tu retenir jeune pousse ?

Toi, kamakid tout d'abord que l'histoire de Kirikou reste un conte philosophique.

Il y'a donc une morale : la morale de Kirikou c'est que la douleur rend méchant. La méchanceté prend souvent sa source dans la souffrance ; elle est d'abord une protection contre autrui, mais l'être éclairé sait voir au-delà.

La femme a besoin de l'homme pour s'accomplir, l'homme a besoin de la femme pour s'accomplir. Le couple qu'ils forment est l'avenir de l'humanité.

Aussi, il ne faut pas juger son prochain par des différences .

Et comme Kirikou le démontre, n'accepte les réponses résignées des autres qui te diront que tu n'y arriveras pas. Il fait toujours essayer et surtout chercher à comprendre...


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