Les Dialonkés ou Yalunka sont un peuple d'Afrique de l'ouest, qui vivent en GUINÉE (CONAKRY), avant l'arrivé des explorateurs portugais et la venue massif des peuls, la région était peuplée par ce peuple "Yalunka" qui étaient installé dans les hautes plaines du fouta-djallon d'ou vient le nom "Djallon". A l'époque de l'empire du Mali, les Diallonkés vivaient sur les plateaux de l'actuel Fouta-Djalon, avec les Soussous, quelques Coniaguis, Bassaris, Nalous, Malinkés. Ils étaient agriculteurs et pratiquaient en paix leur Religion traditionnelle. Au xve siècle, des Peuls venus du Fouta-Toro s'installent avec leurs troupeaux de vaches au Fouta-Djallon pour cohabiter avec les Diallonkés qui dominaient la région. Au xvie siècle, Koli Tenguella, dans sa remontée guerrière vers la vallée du fleuve Sénégal, traverse le Fouta-Djalon et incorpore dans son armée de nombreux Mandingues diallonké. Au xviie siècle, une deuxième vague peul venue à la fois du Fouta-Toro et du Macina au Mali, arrive au Fouta-Djalon par petites vagues successives. Contrairement à ceux de la première vague, ces peuls sont musulmans et ont des ambitions guerrières. Ils mènent contre les Dialonkés de nombreux raids, djihads, dans le but de leur imposer l'islam. Les Dialonkés qui résistent à leurs attaques pendant un bon moment finissent par être vaincus, et bon nombre d'entre eux quittent les plateaux du Fouta-Djalon pour s'installer vers le littoral, où vivaient d'autres peuples, les Bagas et quelques Malinkés. Les Soussous quittent aussi le Fouta-Djalon pour le littoral où ils fondent plusieurs puissants royaumes. Pour les Dialonkés qui restent au Fouta-Djalon, certains se sont convertis à l'islam. Ceux qui ont refusé et sont resté sur place ont été réduits en captifs par les Peuls qui règnent désormais sur la région. Aujourd'hui les Dialonkés pratiquent encore quelques rites anciens qu'ils ont conservés et sont presque tous musulmans. Étant mandingues, ils portent des patronymes tels que Cissé, Camara, Touré, Doucouré, Souaré, Soumaré, Diakité, Soumah etc. Mais en raison des brassages ethniques avec les Bagas, les Nalous, les Tomas et les Peuls, les Dialonkés portent aussi d'autres patronymes. La hiérarchie sociale est la même que pour la plupart des ethnies mandingue, avec la noblesse, les artisans castés, les griots et autrefois les captifs. Il y a aussi les sociétés secrètes de chasseurs, et ceux maîtrisant les pouvoirs des lois de la nature. Comme les bagas et landoumas , les Djallonkés pratiquent le culte des ancêtres.
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